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Christian Sauvage
Christian Sauvage se produit en piano solo, duo, trio, quartet tant en France qu’en Allemagne, Tchéquie, Italie, Grèce, Pologne, Hollande.
En solo, il joue compositions et improvisations éphémères, accompagne films muets, lectures de poésie, danse contemporaine ou classique, pièces de théâtre, participe à des performances en tout lieu.
Au piano acoustique, dans sa dimension orchestrale, et percussive; il affectionne sa relation au saxophone soprano, au violoncelle, à la contrebasse, au violon, au zarb , aux derboukas et bendirs, tablas, au luth crétois et au bouzouki, à la basse gnawa Guembri, au oud, aux kalimbas, à la voix, aux clarinettes, guitares, flutes, à la bopbarse bretonne, à l’accordéon, aux instruments médiévaux.
En petites formations, il partage la scène avec ses partenaires d’ici et d’ailleurs:
Thomas Letellier, Jost Hecker ( Allemagne), Antoine Banville, Sébastien Jimenez (Vénézuéla), Jiya Park (Corée) Thierry Bonneaux, Flavio Perrella, Serge Marne (Guadeloupe), Line Kruse (Danemark), Claude Mouton, Marc Simonnot, Jalil Toukja (Maroc), Amanda Broome (Angleterre) , Louisa Baileche, Christian Lété, Eduardo Tomassi (Argentine) , Laura Littardi, Jacky Lignon, Alkis Kaloumenos,( Grèce) Jean-Christophe Béney, Joël Grare, Djaīma (Bulgarie), Frédéric Firmin (Martinique) Robin Mansanti….
il réunit ainsi : Suave, Transfrontier, le Paon et le Cobra, J’ai l’île Sauvage, Voyage en Piano et Accordéon, Duo léger et poétique, l’Embardée Sauvage, Mégabalafon Project, Steppes…
De Mozart, Chopin, Fauré, Ravel, Debussy baignant son enfance, aux extraordinaires concerts de jazz découverts vers 1965/67 à la Maison de la Culture d’Amiens, avec Thelonius Monk, Errol Garner, le M.J.Q. Ella Fitzgerald, … en passant par le Blues, le Rock et la Pop de Radio Caroline, captée alors en Picardie, jusqu’à la rencontre avec les musiques traditionnelles de Méditerranée, d’Afrique, d’Orient, du Brésil croisées en chemin, le pianiste distille sous ses doigts l’essence de chants profonds et fragiles, traces de rencontres, d’émerveillements.
Happée par un vieux Blues, égarée au Nordeste du Brésil, envoûtée à la traversée des Balkans, surprise à rêver au Maghreb, à l’Afrique profonde, l’oreille gourmande s’ajuste au kaléidoscope sonore de ce jazz de traverse, forgé à la brûlure des années 60, au souffle libertaire d’un folk-blues mâtiné de rock, de flamenco, de mélodies enfantines.
Il joue depuis toujours le répertoire de Jazz,
Avec Robin Mansanti, Daniel Weltlinger, André Fischmann, Dimitri Artemenko, Thomas Letellier,, Marc Simonnot, Vincent Bardin, Félicité Simonet, Pierre Yves Duga, François Perrin, Laura Littardi, François Morin, Bernard Guibert, William Helderlin, Olivier Robin, Claude Mouton, Alain Lemoine, Marc Krief…. et les groupes Christian Sauvage trio, Dérives latines , Swing à l’Est, Soleil Bleu…
Il explore les musiques du monde, au croisement de l’orient et de l’occident, du sud et du nord , les teintant de couleurs impressionnistes , avec:
Alkis Kaloumenos (Trianemia)
Serge Marne (Le paon et le grillon)
Djalil Toukja (J’ai l’îîle Sauvage)
Thomas Letellier (Suave)
Jost Hecker (Transfrontier)
Rohit Shinkre (tablas)
Steppes, Megabalafon Project.
Il joue le Blues avec :
imbroglio blues (solo)
Wild piano Blues 66 –
Hidéhiko Kan, Fabien Guenot, Stan Noubard-Pacha,
« Blues Transit » avec « Ivan Vrana et joue avec son trio praguois Mr. Crow Band ».
“Le devoir de produire aliène la passion de créer.”
Raoul Vaneigem : Traité de savoir vivre à l’usage des jeunes générations, 1967
« La poésie de Christian Sauvage pianiste et compositeur, apporte une touche d’exotisme bienvenue à un patrimoine musical empreint par ailleurs d’un fort classicisme. Au sein même de la Galerie14, lieu où se déroule traditionnellement une partie du festival off, Christian Sauvage déploie une verve essentiellement romantique au service d’une sorte de littérature musicale du voyage. La mélancolie de «Oiseau Bleu», le métissage du « Crystal Silence » de Chick Corea et Gary Burton, la musique brésilienne de Chico Buarque, le maniérisme élégant de Debussy, la modernité de Ravel, tout ceci compose une émulsion riche de saveurs qui inclut jusqu’à une touche de folklore issu des pays de l’Est. Sa technique très propre lui permet des harmonies impressionnistes intégrant le meilleur de la délicatesse pianistique de Bill Evans, ainsi que des emprunts judicieux à la musique arabe, à laquelle l’ont confronté ses années d’enfance en Algérie. Un authentique bain de jouvence, plein de fraicheur, d’intelligence et de charme distingué et érudit. »
(Jean-Pierre Alenda- Jazz Hot juillet 2017 Toucy Jazz Festival)
Face au miroir de la mer, solitaire, immobile, l’infini d’horizons inconnus.
Présence rassurante des arbres, pouvoir longtemps contempler les ciels mouvants, écouter le vent, marcher au bord d’étangs, rivières, remonter les ruisseaux de montagne, longer les cours d’eau, la côte marine, observer oiseaux, collines, cimes, paysages, étoiles, découvrir les villages, laisser flâner le regard, croiser l’âme sœur, partager le meilleur de l’enfance qui vit en nous, réaffirmer sans relâche la primauté du sensible qui structure et irradie tout, exigence de veiller à toujours demeurer attentif aux choses simples. Au monde, ouvert aux autres..
Poètes, musiciens, peintres, comédiens, potiers, paysans ou pêcheurs, artisans, femmes, hommes et enfants, parfois juste croisés en chemin, restent mes amis de lumière et de partage très précieux.
Un grand merci Bruno Selmersheim, luthier passionné et ami , qui accompagne depuis de nombreuses années mes concerts
avec professionnalisme, une vraie passion pour les très beaux pianos, précisément et amoureusement réglés et accordés.
